Je pose devant le château d’Osaka, heureux et souriant mais en réalité, après ma visite j’étais un peu déçu.
Certains châteaux au Japon ont été tellement rénovés (et pas forcément à l’identique) qu’ils ont perdu leur valeur historique. Cela peut être dû par exemple aux destructions suite à la guerre, aux tremblements de terre. Par conséquent, certains châteaux comme celui-ci peuvent être admirés, selon moi, de l’extérieur en passant plus de temps dans les magnifiques jardins autour.
Pour comprendre ma petite déception, je vous montre en photos l’intérieur du château. J’ai vu des sols parfois en bois, parfois en… lino, des ascenseurs modernes, des plafonds comme dans un bureau de travail d’une grande compagnie, des grilles de climatisation, des murs blancs, des détecteurs d’incendie classiques. Hélas, les architectes ont choisi de ne pas le reconstruire à l’identique d’où cette perte d’âme.
C’est comme si le château avait détruit les traces de son passé. Je me suis senti comme dans un bâtiment moderne et habillé d’une cape médiévale. Néanmoins, l’extérieur du château reste très très beau à voir, la vue en hauteur est sublime, l’exposition est très bien travaillée.
Pour l’effet “voyage dans le temps”, je ressens plus d’âme par exemple dans une maison de thé de 300 ans conservée intacte à Kanazawa ou un temple millénaire de Kyoto. J’adore avoir cette connexion avec nos ancêtres et je pense que toutes les beautés architecturales de ce monde sont les traces de notre passé, la marque de nos aînés, l’âme d’une vie qui a existé et que nous, et la génération future, devons conserver à travers le temps.
De part cette expérience au château d’Osaka, quand je repense à l’incendie de la Cathédrale de Notre-Dame à Paris, je me suis dis que je préférerais qu’on la reconstruise à l’identique en reprenant l’âme et la philosophie architecturale de celles et ceux qui l’ont conçue.
Mais… ceci n’est que ma propre pensée spirituelle… 
Bonne journée les amis !
