Quand tu rentres chez tes parents et que tu découvres les trésors de ton enfance…

Parlons de choses légères… Quand tu rentres chez tes parents et que tu découvres les trésors de ton enfance, ce sont des moments qui te lâchent la larme à l’œil. Cette cartouche de jeu date de 1991…

je viens de la retrouver. Mes parents m’avaient offert le coffret Sega Megadrive, la célèbre console de jeux vidéos avec Sonic, Streets of Rage et 2 manettes à 3 boutons. À cette époque, tous les jeux vidéo étaient vendus en physique. Ça se touchait, il y avait une notice, on branchait la console à la péritel sur notre télévision cathodique qui avait la forme d’un cube immense. Mon père était fan de télévision avec une qualité d’image irréprochable. Alors on était les heureux possesseurs d’une TV Sony Trinitron, qui était le top de l’époque. Je jouais avec mes copains de classe dessus tous les samedis après-midis.

Imaginez ma réaction quand je me suis rendu pour la toute première fois au Japon, à Tokyo, quartier Akihabara. On était en juin 2008, je n’avais jamais voyagé, je logeais chez un ami de ma classe en école d’ingénieurs. J’ai ressenti une émotion grandissante quand j’ai vu le logo SEGA. Ce logo qui étincelait en néons devant la façade d’immeubles accueillants des dizaines d’étages de salles de jeux vidéo. SEGA, c’est la marque mythique de mes 11 ans, jeune collégien qui découvre la Megadrive. C’était comme si je revenais dans la passé. Un passé rempli de rêves et de bons souvenirs ! Ma première fois dans le quartier d’Akihabara, c’était donc pour moi comme le pays des merveilles. Je retournais en enfance. Tous mes trésors sont revenus en pleine face et en version japonaise. Et je découvrais que je n’étais pas le seul : plein de jeunes en fin de vingtaine, trentenaire ou début de quarantaine, japonais ou étrangers, étaient là à débourser leur argent pour acheter des jouets qu’ils ne pouvaient pas posséder 20 ans auparavant. La NeoGeo par exemple… dont le prix de la cartouche était exactement à fixé à 1290 francs soit l’équivalent de 196€ aujourd’hui.

De nos jours, tout est de plus en plus dématérialisé (jeux en streaming, films comme Netflix) et il y a une abondance, un embarras du choix. Malgré tout, je ne retrouve pas la rareté qui rendait précieux tous ces jeux, ces livres, ces films des années 80-90 où quand on les achetaient, on les avaient dans les mains. Le toucher d’une cassette VHS, d’un DVD, les feuilles d’un livre, aujourd’hui encore j’aime toujours cette façon de savourer un bien culturel par le toucher et cette sensation de posséder l’œuvre contrairement à la dématérialisation et ses avantages (pas d’encombrements, tactile, système d’abonnement mensuel, etc).

Et vous ? Préférez-vous le dématerialisé ou avez-vous encore le plaisir de posséder une œuvre sous forme physique ?

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